Serena Emiliani - Coach Bruxelles - Anderlecht - Woluwe - En ligne
Coaching et Stress Chronique
Le stress adaptatif est défini comme "toute situation évaluée par l'individu comme consommant ou excédent les ressources dont on dispose et mettent en danger son bien être".
Le stress est un phénomène somme tout banal, il fait partie intégrante de notre quotidien et, de manière générale nous le gérons bien.
Le stress chronique fait référence à un niveau élevé et persistant de stress qui dure sur une période prolongée.
Contrairement au stress adaptatif, qui est une réponse temporaire à une situation stressante, le stress chronique peut être constant et avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale d'une personne. Il peut découler de divers facteurs, tels que des pressions au travail, des problèmes familiaux, des soucis financiers ou d'autres sources de préoccupation continue.
Voici quelques caractéristiques et conséquences du stress chronique :
- Durée prolongée : Le stress chronique peut durer des semaines, des mois voire des années, et peut résulter de multiples facteurs de stress cumulatifs.
- Impact sur la santé mentale : Il peut contribuer au développement de problèmes de santé mentale tels que l'anxiété, la dépression, les troubles du sommeil et l'épuisement professionnel.
- Impact sur la santé physique : Le stress chronique peut entraîner des problèmes physiques tels que des maux de tête fréquents, des douleurs musculaires, des troubles gastro-intestinaux et un système immunitaire affaibli.
- Épuisement : Les personnes souffrant de stress chronique peuvent éprouver un épuisement généralisé, un manque d'énergie et un sentiment de débordement.
- Altération cognitive : Le stress chronique peut affecter la concentration, la mémoire et les capacités cognitives, ce qui peut avoir un impact sur les performances au travail et dans d'autres domaines.
- Modifications émotionnelles : Il peut entraîner des sautes d'humeur, de l'irritabilité, de la frustration et d'autres changements émotionnels.
- Isolement social : Les personnes sous stress chronique peuvent se retirer socialement et avoir du mal à maintenir des relations personnelles.
- Risque accru de maladies : Le stress chronique est associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète, de troubles immunitaires et d'autres problèmes de santé.
- Cycle de renforcement : Le stress chronique peut créer un cycle où le stress en lui-même aggrave les problèmes, ce qui entraîne davantage de stress.
Pour gérer le stress chronique, voici quelques mesures à prendre :
La gestion du stress chronique nécessite un engagement envers des changements de mode de vie et des pratiques qui favorisent le bien-être global.
Aaaaah le mythe du « bon stress » !
Selon une Méta-analyse de 52 études (1980-2006) :
75% des études (39/52) montrent que : + le stress au travail , la performance diminue.
15% des études (8/52) n’observent aucune relation entre le stress et la performance
10% des études (5/52) identifient une la performance monte avec un peu de stress et s’il y en a trop elle diminue
De cette 10% vient le MYTHE du bon stress
En réalité les seules et uniques formes de stress existantes sont le stress aigu et le stress chronique
Le stress un programme de survie
Qu'est-ce que le stress d'abord ?
Il est d’abord : UN PROGRAMME DE SURVIE INDIVIDUELLE
Le stress est à l’origine un programme de survie individuelle face au prédateur, à tout ce qui menace la vie ou l’intégrité physique d’un animal. Il s’agit d’un mécanisme neurophysiologique 100% génétique, fonctionnel dès la naissance et sous l’égide du territoire cérébral Instinctif.
Petit passage par l’éthologie :
Face au prédateur, l’animal a trois stratégies dans sa poche pour tenter de sauver sa peau : en premier lieu, il va tenter
la FUITE
ou il se cache...
Si la fuite est impossible, ou en échec (pas d’issue, pas de cachette possible, ou il se fait rattraper par le prédateur), l’animal va alors faire face à l’adversaire et tenter de l’impressionner afin de le dissuader de l’attaquer/de le manger.
c’est la LUTTE
Une lutte défensive, qui parfois mène au combat...
Si la lutte s’avère non envisageable (en cas d’adversaire jugé d’emblée trop fort) ou non efficace, l’animal opte alors pour la stratégie inverse où il cherche plutôt à apitoyer son adversaire, à se faire protéger, voire in fine faire le mort (et par là tenter de désamorcer l’instinct de prédation).
On parle alors
d’INHIBITION DE L’ACTION
Et chez l'être humain ?
Contrairement aux animaux, chez l’homme ce n’est pas forcément séquentiel
Ainsi, telle personne aura plus tendance à s’énerver (stress de lutte) ou à paniquer (stress de fuite) ou encore à déprimer (stress d’inhibition) en cas de situation stressante, ou un mélange des trois programmes et de symptômes ....
L'instinct primaire de FUITE sous-tend notre agitation, TRAC ou ANXIETE
L’instinct primaire de LUTTE sous-tend notre ressenti de NERVOSITE? ENERVENEMENT, AGACEMENT
L’instinct primaire d’INHIBITION sous-tend nos états de découragements, de fatigue immense, de déprime
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